L’hiver approche, avec son cortège de tristesse,
Les arbres dénudent leur corps endurci, blasés,
Le froid s’impose soudain à grande vitesse
Le jour se fait court, la nuit moins étoilée.
Et voici que la neige si légère, si pure,
Envahit les sommets de nos montagnes
Et que l’air se fait frais et la vie plus dure
Dans nos villes et dans nos campagnes.
Mon corps semble partager les douleurs
De cette saison froide, austère et glaciale
Mon coeur se vide doucement de ses ardeurs
Puis ralentit, hésite et s’emballe
Au rythme des flocons qui se forment
Puis tombent et s’entassent encore
Sur le sol déjà blanc, et s'endorment
Jusqu'aux premières lueurs de l'aurore
Nanou, Février 2006