Les branchages mutilés
Par un automne capricieux
A terre éparpillés
N’embraseront nul feu
Que celui de l’enfer
Que je vois dans tes yeux
Rougeoyant adversaire
Halo facétieux.
Les pierres massives
Jetées ça et là
Ultime tentative
De ton âpre combat
Ne meurtriront que ton âme
Fade et austère
Qui se noie dans les lames
D’un océan de chimères.
Nourries de dégout
Trop plein de colère
Tes fureurs, tes courroux
N’ont pas de frontière
Que la médiocrité de tes mots
Jaillissant comme le venin
Dans ton propre cerveau
Malsain et inhumain.
A quoi bon balancer
Tes foudres contre moi
Mon cœur est blindé
De forces pour toi
Ouvre ton cœur
Laisse m’y arrimer
Et apaiser ta douleur